L’humour juif est l’humour porté par les Juifs sur le monde et sur eux-mêmes. Remontant à la Torah, aux Talmuds et au Midrash, il s’est diversifié selon les époques, les conditions socio-politiques, et les lieux dans lesquels se sont retrouvées les diverses communautés juives.
Actuellement, l’« humour juif » fait généralement référence à une forme plus récente, dont le centre était situé en Europe centrale et de l’Est, et s’est particulièrement développé aux États-Unis : les Juifs y sont fortement représentés, que ce soit dans le vaudeville, la stand-up comedy, les films, et la télévision[1],[2].
Ce dernier humour, à base d’autodérision, est fréquemment empreint des stéréotypes des Juifs sur eux-mêmes ou des autres sur eux. Mais il peut prendre une forme plus universelle, et mettre en lumière l’absurdité de la condition humaine, de son rapport au divin, comme on le voit chez Franz Kafka[3],[4],[5].
↑Bien que les nombres soient inévitablement flous, « Paul Chance, révisant le livre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) de Lawrence Epstein, intitulé The Haunted Smile: The Story Of Jewish Comedians In America (Psychology Today, Jan-Feb, 2002), écrit que « si les Juifs font environ 3 % de la population américaine, 80 % des comiques professionnels sont des Juifs » — accédé le .
↑Les Joies du Yiddish, Leo Rosten, 1968, édition française 1994 (traduction par Victor Kuperminc), éditions Calmann-Lévy, (ISBN2702122620) ; Livre de Poche, 1995